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Festival de Lamballe : la séquence émotion-mystère

Afin de remercier Jean-Hugues Oppel de ses 13 années d'assiduité au Festival de Lamballe (ce qui fait de lui un des meubles les plus remarqués de la salle des fêtes), l'équipe d'Alain Le Flohic a offert à l'auteur de "Chaton, trilogie", grand amateur de chats (qui on le dit est l'animal favori des écrivains buveurs de thé *) ... un objet des plus curieux.
Tout s'est passé très vite : le neveu de ta Tata alors présent n'a même pas pu voir distinctement en quoi consistait le cadeau, car le Jean-Hugues sous ses aspects de biker rock n'roll et AC/DC est un grand sensible qui a laissé poindre une visible émotion... et s'est vite enfui.
Même un examen méticuleux des photos ne permet pas de déterminer ce que Jean-Hugues Oppel a gagné :
- Est-ce un chat écrasé par une grosse cylindrée ?,
- Est-ce une peluche en forme de chat ?,
- Est-ce une peau de chat gris ? (**),
- Est-ce un véritable chaton piqué au formol (ou anesthésié, pour qu'il reste sur son coussin lors de la cérémonie ?),
- Est-ce une moumoute pour futur chauve polardeux (rappelons que c'est tendance, voir billet précédent).
Bredouillant quelques explications touchantes et compliquées, frôlant le lacrymal, Jean-Hugues s'est enfui dans un écran de fumée (de Havane) sans que l'on sache précisément de ce dont il s'agissait. Ce fut un des grands mystères de ce festival...

Espérons en tout cas que cela lui fera usage, sinon que cela sera coordonné à ses gants de moto fourrés.

Fabienne et Alain expliquent
que Jean-Hugues a mangé 13 fois du far
et que cette performance mérite d'être saluée

Sortant la chose du sac. C'est quoi ce truc ?

Bon sang, un chat mort ! Est-ce prophylactique ?

Vite, ouvrez la fenêtre !

(*) Jean-Hugues ne boit pas de thé, mais une boisson maltée qui en a la couleur. Rappelons que c'est un écrivain de polar.
(**) A la différence de la peau de chagrin, la peau de chat gris est un talisman marabouté qui grossit au fil du temps. Oppel va être bien emmerdé avec ça dans quelques mois.

[Chauve qui peut 2/3] La collection de crânes de polardeux de Jean-Bernard Pouy

Suite du dossier sur la calvitophilie frénétique de Pouy. Voici en exclusivité quelques photos déclassifiées de sa collection privée :

Alain Le Flohic (Président de la Fureur du Noir)

Marc Villard (Président des Habits Noirs)

Claude Mesplède (Présidant au dictionnaire ; faut attendre un peu)

Joseph Incardona (Président en Suisse)

Michel Chevron (Président de Citroën)

Jean-Paul Jody (Président dis donc, là dis donc)

Jean-Hugues Oppel (Président de nos gens sur Marne)

(Il manque entre autres Patrick Raynal, Gérard Alle et Philippe Huet, mais ceux-ci exigent des droits d'hauteur pour les photos du sommet de leur crâne).

Prochain billet : comment les polardeux pensent contrer la fascination de Pouy pour les chauves.

Le style "Tata" envahit le milieu du polar

Preuve en est du local de l'équipe du Festival de Lamballe. Z'avez vu le papier peint ? La suite est ici. Enfin des gens de goût !

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Détail du motif du papier ci-dessous (le crâne de Denis Flageul est vendu séparément) :

[Flash] Des auteurs mettent le feu à Lamballe ! (et pourtant c'est humide !)


(D'un correspondant de ta Tata)
On a frôlé la catastrophe par noyade collective hier soir dans la nuit de samedi à dimanche lors du festival de Lamballe, jugé par ailleurs cette année comme "gentiment tritonnant".
Alors que la journée du samedi s'était déjà déroulée à la bretonne -un degré d'hygrométrie de 357 % ; les gouttes d'eau étaient grosses comme des grêlons gros comme les fameux oeufs de pigeon- et que tout le monde voyait ses mycoses conséquemment se développer à vue d'oeil, le public, les bénévoles et les auteurs assistant à la soirée du samedi soir du festival ont failli se prendre les jets furieux, quoique de bonne volonté et de principe de précaution, du système anti-incendie ! Cette salle des fêtes seulement habituée aux moiteurs (elle sert d'ordinaire le week-end aux thé dansants des retraités de la région), aurait-elle résisté au-delà à des trombes d'eau ? Et que serait devenu le fleuron des auteurs de polars peu habitués à ce type de boisson ? On en frémit encore.
Retour sur les faits
Il est près de minuit quand s'achève le "quizz train" proposé par Claude Mesplède pour égayer la soirée. "Déjà à l'issue de son quizz train, on étaient rincés", avoue cette nièce de ta Tata qui a beaucoup souffert pour l'ordinateur manipulé par l'animateur toulousain. "Je n'aurais pas voulu être à la place de la souris ; il est meilleur en dictionnaire", confie cet autre neveu qui remarque que la fonction "rembobinage de films n'est pas encore totalement acquise". Quoiqu'il en soit, l'infatigable Claude Mesplède entamait déjà dans la foulée un "quizz western" pétaradant à l'intention des survivants du jeu précédent... lorsque la soirée a failli virer au tsunami.
En effet, craignant que cette nouvelle animation ne s'éternise jusqu'à 5h du matin et qu'ils ne puissent tenir le coup sans apport énergétique, trois auteurs (Caryl Ferey, Gérard Alle et Lalie Walker) se sont rendus au bar pour recevoir leurs premiers soins. "Faut nous comprendre : malgré le taux d'humidité de la journée et la vapeur dégagée par les gens soumis au quizz train, on étaient déshydratés", confie l'un d'entre eux... Mais voilà : erreur fatale, ils se sont mis à fumer en prenant leurs potions ravigorantes... déclenchant les capteurs de sécurité anti-incendie ! "Soudain une voix enregistrée s'est mise à brailler durant dix minutes : "Ceci est une alerte incendie. Evacuez la salle calmement..." Et ça ne ressemblait pas une question de quizz western !" Buvant la tasse de l'incompréhension, Frédéric Prilleux s'est d'ailleurs mépris, assurant que ce système était là pour indiquer qu'il fallait fermer à minuit... ! "Peut-être est-ce ainsi qu'il procède l'après-midi à la fermeture de la médiathèque de Pordic pour virer les traînards, mais là, c'était un peu radical tout de même... Un peu sec ! Force est de reconnaître que ça allait finir en douche collective avec le risque de se faire passer un savon si on n'évacuait pas", avoue cet auteur gravement mouillé dans l'affaire. Heureusement, tout s'est bien déroulé, et dans le calme. La présence d'Alain Le Flohic, émérite kayakiste de mer de l'extrême n'étant sans doute pas pour rien dans la réussite de l'opération : habitué à ramer à contre courant, il a su avec son équipe, diriger le flot durant ce creux de vague du festival. Le libraire, quant à lui a dû être soulagé en apprenant que c'était une fausse alerte : ce n'était sans doute pas ainsi qu'il envisageait d'avoir du liquide en contrepartie de ses stocks de bouquins... !
Morale de cette soirée de fête : personne n'a pu connaître l'ensemble du quizz western ! Ta Tata incite donc les frustrés à écrire directement à Claude "lonesome" Mesplède, qui se fera une joie de leur dégainer plus vite que son ombre les questions, puis les réponses.
Quoiqu'il en soit, espérons que cet incident, hélas un tantinet pompier, ne va pas éteindre le feu qui anime l'équipe de la Fureur du Noir...

Photo : affiche du festival de cette année. "Qu'on ne s'y trompe pas à leur absence sur l'image, il y a bien des boulets sur place" a remarqué une source désirant rester anonyme.