Tata colporte


• Fauve encagé. Le léopard masqué, éditeur entre autres de polars comiques est ruiné par la société Moulinsart pour parasitisme commercial avec ses parodies de Tintin. > Lire ici et ici.
• Un pur polar : le frère (ex-taulard) de l'ex-ministre de la Justice écrit un livre. Cambriolage chez l'éditeur : le bouquin a disparu. Woaaaw, ce que c'est glauque ! > Ici
Pouy baigne dans le raisiné. > C'est ici, repéré par le blog "Action Suspense".
• Olé olé. Moisson rouge a tenu une chronique de la Semana Negra. > ici.
• Hit Parade. Les dix meilleures ventes de polar de Christophe Dupuis sont ici.
• Ça baigne pour Fred Vargas. > Ici (surtout la fin)
Si le chien a le teint jaune, c'est parce qu'il se fait de la bile.

Tata Rapporteuse : déjà un an !

Hé oui, ça se compte sur un seul doigt de la main ! Un an déjà que ce 18 juillet Jean-Bernard Pouy et Francis Mizio ont décidé de lancer Tata Rapporteuse... à l'époque pour contrer un autre site malfaisant et méchant, le déplorable "Polar People", disparu depuis sans que l'on sache qui ni combien de personnes se cachaient derrière.

L'idée de Tata Rapporteuse étant de colporter du vrai et du faux en essayant de faire rire... sans faire mal (ce que n'ont pas toujours saisi quelques mal comprenants).

Il s'en est passé depuis un an !
- De nombreux nièces et neveux se sont officiellement déclarés et d'autres, faux derches, ont balancé des ragots en demandant de conserver l'anonymat.
- Des détracteurs hystériques de Tutu Reporter sur les forums et les listes se sont mis à adorer ta Tata.
- Tata Rapporteuse a été piratée, la une de son blog détournée et traitée de truie par un bidouilleur.
- Ta Tata s'est fait des amis (beaucoup) et des ennemis (beaucoup).
- Tata Rapporteuse c'est selon les mois, d'après Google Analytics, entre 570 (mais ce noyau de fidèles est en moyenne de l'ordre de 800) et 1 400 visiteurs uniques pour jusqu'à plus de 1 900 pages lues parfois en un mois, issus de 19 pays (93% de France). Un tiers du lectorat vient le consulter une fois par mois. Certains articles ont pu atteindre le millier de lecteurs en moins de deux jours (il doit y avoir un gros buzz sur Tata !). Enfin, très étonnant : en un mois (même creux, comme juin 09) près de 9% des visiteurs reviennent entre 100 et 200 fois sur le site !
- Ta Tata a été cité ou référencée sur pléthore de blogs, devenant un acteur incontournable du polar market à l'horizon 2010 sur le segment CSP+.
- Ta Tata a sorti des scoops en béton.
- Quelques uns ont compris qu'il valait mieux se faire taquiner sur Tata que n'y pas paraître -afin de se rassurer qu'ils existent dans le milieu -et c'est sans doute pourquoi de nombreux courtisans se sont manifestés et que nombre d'auteurs ont élégamment laissé Tata les érafler, faisant preuve d'une roborative ouverture d'esprit...

... et pourtant ta Tata ne raconte pas tout ! Ah lalala, pourtant si tu savais ! Ta Tata se retient notamment de critiquer le physique (et puis ça lui ferait trop de boulot) ou d'aborder la vie privée (Enfin... : tant que ses victimes potentielles lui enverront des chèques pour qu'elle se taise).

Aussi au terme d'un an, ta fourbe Tata affiche un bilan très positif et donc, dans une perspective de développement exponentiel à l'export, va continuer à sévir. Que voulez-vous, les gens aiment les ragots (ça leur fait oublier leur triste existence) : on ne va pas les en priver, non plus ?

Bref, continuez d'envoyer à Tata vos pires infos et vos photographies crapoteuses... elles seront détournées ou aggravées pour votre plus malsain plaisir !

Un auteur de polar est en grande précarité : agissons !

Encore un terrible drame de la crise... Est-ce dû à la baisse des a-valoir et la dégringolade des ventes de livres dans le milieu du polar ? Quoiqu'il en soit, une première victime est déjà à la rue. J-B P. (Tata tiens à préserver son anonymat) qui fut en son temps un auteur de romans noirs fameux connaît actuellement un bien triste sort (voir la photographie en grand en cliquant dessus). Heureusement, nombreux sont les soutiens qui font appel aux dons depuis quelques jours... Le polar est décidément une grande famille très unie !
Une mobilisation roborative
Hormis les habituelles remarques aigries (genre : "Ce n'est pas normal : il a été aussi éditeur donc il doit avoir plein de fric ; c'est encore une arnaque") la mobilisation, malgré la torpeur estivale, s'annoncerait d'ores et déjà considérable. Il serait question d'un beau geste de la trésorerie de l'association 813 pour tirer l'infortuné de ce mauvais pas : "Le produit de la vente d'une seule de nos SICAV devrait suffire à mettre ce malheureux et sa famille à l'abri pour plusieurs années. Aussi, nous allons provoquer une AG exceptionnelle fin 2009-début 2010 pour savoir si on en vend ou non une entière", a confié à ta Tata une source anonyme, émue et proche de la cagnotte.
Véritable révolution, même des critiques littéraires parleraient de reverser à J-B P. l'argent des services de presse qu'ils revendent d'ordinaire pour se payer du bon temps ! Du jamais vu ! "On peut bien faire ça ! J'en ai tellement revendus de ses bouquins sans même les chroniquer, après tout... C'est vrai que j'en ai fait du fric sur son dos quand j'y pense vu la quantité de ce qu'il publiait..., alors si je peux contribuer à ce qu'il reste propre et se paie quelques sandwichs, hein... C'est justice. Il est vrai que je voulais m'acheter une troisième bagnole, mais ça peut attendre l'arrivage de la prochaine rentrée littéraire", avoue un journaliste en vue, effondré et les larmes aux yeux de devoir attendre le prochain modèle de 4x4.
Ne restons pas indifférents !
Le milieu polar n'échappe donc pas à la crise... Alors on peut s'inquiéter : aujourd'hui, c'est l'auteur... mais si on ne fait rien, rien ne nous dit que demain ce ne sera pas aussi le lecteur qui dormira sur ce banc ? (pour les éditeurs, ça ira, merci). Nous sommes donc devant une perspective insupportable qui nous concerne tous.

Plus que jamais agissons !
Envoyez vos chèques à Tata Rapporteuse
... qui transmettra.
Pour l'ordre inscrire simplement "Tata Rapporteuse",
(cherchez pas c'est pour simplifier la compta).
(Tata prend aussi les dollars).

[Festival de Frontignan] Jeu concours : que s'est-il passé entre ces deux photos ?

Clique sur les photos pour les agrandir et tente ta chance !
1- Le délinquant de gauche a piqué la bouteille d'eau de Patrick Raynal ? VRAI / FAUX
2- Jean-Bernard Pouy a voulu goûter ce truc étrange que boit Patrick Raynal et en a acheté un échantillon plus petit. VRAI / FAUX
3- Le jeune écrivain punk au t-shirt rouge a quitté la boutique, ne supportant pas le touriste assis à sa gauche ? VRAI / FAUX
4- Le restaurateur en vacances a viré le rocker de la boutique ? VRAI / FAUX
Envoie tes réponses et ton adresse postale à Tata Rapporteuse et gagne une chemise à motifs ethno aztèque-tatar, taille XXXXL (et à développement durable).
Merci aux nièces Julie et Stef pour les photos

[Festival de Frontignan) Pouy de plus en plus mouillé avec la critique


Ta Tata s'est procuré cette photo souvenir d'un débat de belle (mais néanmoins minimum) tenue qui s'est déroulé sur la plage lors du dernier festival de Frontignan.
Jean-Bernard Pouy en compagnie de Gérard Meudal se sont interrogés sur le thème : "Faut-il surfer sur la vague du thriller ?". Pour le critique du Monde il n'était pas question de considérer que les auteurs pataugent : "Il est faux de considérer qu'on touche le fond. La production française peut donner l'air de barboter, et pourtant elle garde bien pied dans l'océan éditorial." Pouy, pour sa part a estimé que "cette marée noire de romans élevés par des requins est surtout inquiétante dans la mesure où tout l'écosystème s'en retrouve déséquilibré. Ce n'est pas pour rien si on constate une prolifération de coquilles... Or, pour certains auteurs, qui placent l'écriture comme un processus vital, un livre reste une bouteille à la mer... D'ailleurs je balancerai celle-ci dès qu'elle sera terminée".