Locaux de 813 : ils sont bien ouverts


La nouvelle récemment lancée par Tata Rapporteuse de la fermeture estivale de 813 en a déprimé plus d’un. Le teneur des réactions diverses et nombreuses oscille entre des « Ce n’est pas possible ! », des « Qu’est-ce qu’on va devenir ? », des « Encore une connerie diffamatoire ! (*) » et beaucoup de « Y a bien une permanence d’urgence quelque part ! »… Des neveux et nièces de ta Tata, tenants de la dernière affirmation, nous apportent des preuves qui se veulent flagrantes (photographies) mais qu’il faut bien sûr prendre avec des fourchettes en plastique. Tata, pour corroborer, va enquêter…


(*) précision importante à nos lecteurs : Il semblerait que le site Tata Rapporteuse, pourtant réputé pour sa déontologie, subisse les mêmes critiques que celles faites à la presse actuellement remontée contre Nicolas Sarkozy, Eric Woerth et Liliane Bettencourt : ta Tata précise que les allusions aux décriées "SICAV de 813" dans l'article précédent ne visaient à faire aucun amalgame, ni à distiller le moindre soupçon de conflit d'intérêt, ni avancer l'affirmation selon laquelle les dites caves auraient été outrageusement luxueuses, telles des suites hôtelières pour footballeurs ou ministres. A voir les locaux de 813 présentés ici ta Tata convient que s'il y a abus de bien social, les responsables se démerdent en effet vraiment mal.

Le style "Tata" envahit le milieu du polar

Preuve en est du local de l'équipe du Festival de Lamballe. Z'avez vu le papier peint ? La suite est ici. Enfin des gens de goût !

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Détail du motif du papier ci-dessous (le crâne de Denis Flageul est vendu séparément) :

813 : pause estivale de l'inactivité

Ce sont les vacances. les huitcentreiziens mettent leurs gros slips de bain en laine, prennent leurs seaux, se grattent les montelimar et vont à la plage. Résultante, le siège social de l'Association est fermé pour un mois et demi. Vivement septembre que la pompe à polar reprenne ses activités.

A noter qu'une rumeur a longtemps couru sur de prétendues "six caves de 813". Il semblerait apparemment qu'il s'agisse de six garages.

Prix littéraire : Jean-Bernard Pouy rafle de nouveau le paquet

C'est cette année encore que Jean-Bernard Pouy (cliquer sur l'image pour agrandir) a raflé le prix littéraire du salon de Frontignan, le "Plageman's trophy 2010".
Félicitations au papy du polar qui a su encore tirer son épingle du jeu d'un festival, qui est assez couru par les auteurs même si de l'avis général : "il n'y a jamais un chat. Mais au moins on bouffe bien et on se marre et il y a la plage".
Il est vrai que dans la dure compétition entre salons ("festival" devient un mot de plus en plus inadéquat : il ne s'agit souvent que de comptoirs de librairies décentralisés ou un maigre débat fait office d'alibi culturel) Frontignan tire son estime dans le milieu avec des thématiques, certes guère respectées parce que prétextes à filtrer les auteurs copinants, mais qui lui donnent toutefois une aura intello prise de chou de bon aloi, le distinguant avantageusement du commun. C'est pourquoi on sera tout de même étonné de ce curieux prix littéraire, davantage "saucisse-purée" que glam'philo connotant quelque peu salle de garde ; chose qui n'est guère bon pour le renouvellement des subventions auprès des institutions toujours prudes.
Cela étant, pour Jean-Bernard Pouy, pas de problème et il le dit : "Avec le Poulpe, jadis, j'ai eu tous les prix à tentacules, comment voulez-vous que je recule ?"

Comment l'écologie met Pascal Dessaint sur la paille


Un neveu de ta Tata a surpris Pascal Dessaint, qui, depuis qu'il s'est mis au vert en sus du noir se passionne pour les conférences sur les petites bêtes. Là, il s'agissait d'une conférence sur les chiroptères (*), sous la surveillance de Anne Lord du magazine Terre Sauvage, qui avait commencé, on le voit, une collecte de canettes recyclables. La planète est sauvée : on constatera que l'action de Dessaint en sa faveur est des plus toniques...

(*) Les chiroptères, ce sont les chauve-souris qui ont un talent d'écholocation grâce à des infra-sons, un peu comme certains auteurs du milieu qui parlent beaucoup d'eux à table lors des festivals pour s'entendre eux-mêmes et s'assurer qu'on les a bien repérés (non, on ne donnera pas les noms, mais ta Tata en a repéré quelques-uns par exemple au dernier festival de Penmarc'h).