On le voit sur cette photographie de Gipsy Paladini, (issue du site Polarmania, euh... la photo pas Gipsy), le 1er salon "Polar en plein coeur" n'a, c'est unanime, connu de d'affluence que celle des auteurs.
Il fallait les voir se confier à ta Tata en revenant les auteurs, et ça ne mâchait pas ses mots. Quantité de nièces et neveux de ta Tata sont revenus abattus (en plein coeur). Florilège : "Y'avait pas un chat" ; "C'est naze" ; "Y'avait rien à bouffer pour les auteurs qui donnent 3 jours de leur vie" ; "Les éditeurs qu'ont banqué le stand doivent manger leur chapeau" ; "J'ai participé au salon polar le plus foireux de mon existence"... On en passe.
Le fait est que les organisateurs sont rhabillés bien en avance pour l'hiver. Il est vrai qu'un salon de polar, ça ne s'improvise pas à l'arrache (les bénévoles de maints salons en France le savent) et qu'il faut connaître ou être un peu connu du milieu, avoir ses entrées, ou savoir communiquer pour ne pas avoir l'air que de vendre du stand : déjà ça permet d'avoir du monde qui attire (or le même week-end se tenait le salon du Havre qu'adorent les auteurs populaires). Côté public rappelons que c'était le début de la Coupe du Monde de Football d'Afrique de l'Univers et... le salon du livre de poche de St Maur (bondé)...
Bref, c'est pas de bol ou manque de jugeotte... On a même entendu parler d'un incident lors d'un débat avec le réputé tonique Jean-Jacques Reboux... Enfin, last but not least, voici qu'ils se prennent (un premier) billet sur Tata ! (un premier, car des esprits fâchés on avertit ta Tata qu'ils allaient lui envoyer des billes. A suivre...). En somme : une vraie malédiction... Ta Tata de toute façon se dit qu'en matière de nouveau salon parisien, il n'y aura pas photo -parce que l'approche et l'esprit déjà sensiblement différents : c'est sans doute le prochain salon de Catherine Diran en novembre à la maison des Métallos qui, lui, risque de prendre (juste avant Lamballe. Pas folle la Diran : elle est conseillée par ce vieux briscard de Mesplède...)
Croquer la vie mais ne pas s'en mordre les doigts
Un peu de joie dans tout cela : Ingrid Astier a attrapé le prix du salon. Ta Tata est vraiment contente pour elle, sauf que voilà, ça amène quelques réflexions perfides. Il se passe que depuis deux mois avant tout le monde disait déjà que ce serait elle, pour des raisons logiques : un prix décerné à Gallimard, c'est se mettre dans les petits papiers d'un gros éditeur plein de pépettes. Ça n'a pas loupé. Ingrid Astier a donc eu son bon point sous forme d'image : une photographie des quais de Paris (elle a échappé au portrait en palmes d'homme-grenouille). Les auteurs perdants ont même été contents d'y échapper.
En fait, c'est de plus en plus n'importe quoi les prix : y'en a trop qui ne servent à rien, ça ne veut plus rien dire ; ils deviennent prévisibles en fonction des stratégies d'éditeurs, et un trophée comme ça, ça va encore finir en vide-grenier. Pffff. On ferait mieux de payer un coup à la salle, car il n'y avait, me disent quelques sources croisées et assoiffées, que cinq bouteilles de pif (remarquez : y'avait à la remise du prix que trois pelés et un tondu, dont l'attachée de presse Gallimard et l'éditeur Aurélien Masson). Et rien à boire dans le polar, c'est vraiment faire preuve d'un manque de professionnalisme. Les auteurs et les lecteurs du genre ne sont pas des buveurs de thé germanopratins. C'est un truc à savoir de base.
Ta Tata, quelquefois fielleuse, est tout de même un peu chagrin pour Ingrid Astier qui n'est pas stupide : elle doit bien se rendre compte que tous ces prix, tous ces articles et cette pub qu'on lui fait c'est sans doute tant pour son talent que pour des raisons soupçonnables de déburnisation et de détestostéronage de la série noire qui se replace d'urgence en benchmarketingue sur d'autres parts de marché du focus clientèle csp++ féminin -et mets-moi en la pression comm' et pub, Coco. Ils vont nous la flinguer la Astier à la prendre en otage ainsi, nous la faire flipper : en étant de cette façon perceptible quelque peu instrumentalisée, ils ne lui permettront jamais de savoir si elle est publiée, et récompensée autant et n'importe où dès le début, pour son talent ou parce que c'est une mimi gonzesse qui arrive au bon moment. C'est pas très très cool. On dirait du Cioran, ce désenchantement de tout.
Ta Tata à un vachte côté féminin, Ingrid, et tu sais, voici un conseil entre femmes : méfie-toi. C'est tous que des mecs cauteleux dans ce milieu. Protège-toi, profite, ne mord pas à tout, prend l'oseille et tire-toi.
(Photo d'Ingrid Astier issue de Babelio).
13 commentaires:
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