Villard nous annonce le pire

Pouy n'avait même fini de lancer sa propre tendance capillaire (message précédent) que son co-auteur de Ping-Pong (Ed. Rivages) Marc Villard rétorquait d'un fort revers du droit avec le lancement de sa nouvelle paire de prothèses en lunetterie. La chose fait événément au sein des agences de tendances, des chercheurs en marketing et autres "chasseurs de cool".
En effet, on savait Marc Villard fort en communication, ce qu'on sait moins, c'est qu'il sert aussi d'indicateur sociétal !
Les analystes américains de l'IFSVE (Institute for studies of Villard's Eyewears) estiment en effet que les lunettes de Marc Villard annonçent des tendances bien mieux que les grenouilles météo ou l'indice de bonheur national brut prôné par le Roi du Boutan.
Ainsi, entre autres exemples, on l'a vu il y a une dizaine d'années avec des lunettes en bois... Bingo ! Celles-ci lancèrent la vague actuelle du développement durable et du retour aux matériaux bio, avec l'impact sur les pratiques architecturales que l'on sait !
Sa période, plus tard des "hublots teintés en orange" qui lui donnait un air de fils caché de Miles Davis et Toots Thielemans fit polémique : certains y ont vu une volonté de "jazzifier" la société, mais c'était faire peu d'honneur à notre baromètre qui ne donne pas dans le message direct, de premier niveau de compréhension : il annonçait en effet une évolution de notre mode de vie : c'étaient des hublots de four à micro-ondes... et encore une fois il ne s'est pas trompé. Nos existences speedées se sont retrouvées alimentées de fast sinon junk food.
On comprendra que les passions se déchaînent sur l'interprétation des nouvelles lunettes villardiennes apparues il y a quelques semaines (ci-dessous). D'aucun y voient l'annonce d'un retour sensible aux années du Mc Carthysme, mais font, en fait, erreur quant à la datation du modèle. Il s'agirait, estime l'IFSVE d'une allusion à Jean Fellot, organiste fameux des années 30 de l'Eglise St Nicolas qui portait une paire semblable. Ce que veut nous dire Marc Villard, c'est que dans quelques années, alors que l'Europe vire à l'extrême droite, nous assistons à un retour en force du religieux... Climat des années 30... Il va y avoir la guerre d'ici moins d'une dizaine d'années !
La perspective est inquiétante, mais pour Marc Villard qui s'en dit "désolé", "ce modèle s'impose. C'est comme une colonne de lumière qui descend vers moi, trouant le ciel et me dit : mets des lunettes comme-ci et ça, les gens comprendront. Bien sûr cela aurait plus simple d'écrire mes prophéties dans un livre puisque c'est mon job, mais je ne contrôle pas tout. Il y a de l'indicible, trop de sensible et c'est dans mes lunettes que je parviens seulement à l'exprimer. En effet, si je change de modèle, il n'en reste pas moins que mon regard sur le monde, lui, reste le même".
D'ores et déjà des groupes sur Facebook se sont créés pour que Villard change de lunettes, pour un modèle plus beatnicko-hippy, genre Summer of love afin de rattraper le coup. Reste à le persuader que ça lui ira bien et qu'il lui faudrait les coordonner avec ses anciennes chemises à pétunias.

Les nouvelles lunettes de monsieur Marc Villard ont été photographiées à Pau par Véronique Ferrandez.
Chemise : Comme des garçons. Montre : Turkish Rollex same same, Istanbul. Bague : Société belge de colombophilie. Mannequin : Marc Villard.

Capillaire de quoi ?

Certains, parmi le petit monde du polar plus intéressé par l’art capillaire que par la stylistique-qui-tue, trouvent que Jb Pouy devrait, quand même, faire un effort quant à la moquette (de Halley) qui recouvre son auguste crâne. Cela dit, attention, le chevelu symptomatique n’a pas toujours eu, sur la calebasse, la wassingue qu’on lui connaît. Pour preuve, cette photo prise par un neveu de la tata, il y a quelques années (*), qui prouve que ça ne vaut pas le coup de faire chier le papy, il en a vu d’autres, et il pourrait remettre ça, d’autant que les chauves du polar (Raynal, Huet et plein d’autres…) ont, c’est connu, les tifs qui poussent à l’intérieur…

(*) Oui, la photo remonte bien à plusieurs années. Cette précision s'adresse à ceux qui ont vu Jibé récemment avec le même pull.

Pas méconnu, mais pourtant méconnaissable

Ça doit être l’abus de morphone et de gaullusme qui a poussé Malraux à prédire que le XXIe siècle serait mystique ou rien.
C’est raté.
Le siècle nouveau est celui de la victoire tout azimut de la chirurgie esthétique.
La preuve.

Inquiétantes pratiques des "Fondus au noir"

Jean-Paul Jody et Joël de l'Etoile Polar, sous le choc,
se souviendront hélas longtemps de cette journée infernale

L'association Fondu au noir, menée principalement par Emeric et Caroline, qui sévit depuis quelque temps sur Nantes et Mauves-sur-Loire est à peine connue que ça y est, avec le succès massif de leur revue L'Indic (plus de 813 813 abonnés en à peine 813 jours), perdant pied, grisés par la notoriété... ils dérapent.

A l'occasion d'une manifestation dans l'île de Nantes le week-end lors de laquelle l'écrivain Jean-Paul Jody a été mis sur le grill au prétexte entre autres qu'il a balancé (dans son roman La Route de Gakona) l'éléphant mécanique de la ville dans la Loire, ils ont insisté pour poser devant cette cabine..., "car tout ça, disent-ils, "c'est de la littérature de chiottes". Harcelant le public toute la journée, le couple infernal a forcé les gens à emporter leur revue gratuitement, et ce, avec une violence inouïe, hurlant des slogans abscons sur les bienfaits de la lecture, de l'écriture et de la littérature de polar.

Des personnes se sont trouvées mal lorsque Caroline a lu un extrait de la nouvelle écrite par Jean-Paul Jody -un texte insoutenable émaillé de racontars sur l'Ile Beaulieu de Nantes- avant un débat où l'écrivain, affaibli et terrorisé, n'a pu trouver qu'un semblant de force pour évoquer d'une voix blanche ses souvenirs nantais de maternelle et le jour où un G.I. lui a montré un chewing-gum et une chaussette en nylon, se réanimant juste pour manifester sa colère de constater que le verre de muscadet est à 3,65 € dans certains bars.

Multipliant les provocations, Emeric est allé en fin de journée jusqu'à exhiber devant Joël, le libraire de L'Etoile Polar, (librairie de polars neufs de Nantes)... des bouquins d'occasion payés quelques centimes à peine ! (sinon volés ?). Une cruauté qui dépasse l'entendement puisque Jean-Paul Jody, en petite forme, venait de signer à peine 80 livres neufs... Le pauvre commerçant devant tant d'agressivité a retenu ses larmes, puis quelques Roumains qu'il avait précipitamment commandés pour calmer le provocateur de Fondu au noir.


D'ores et déjà la réputation de "hooligans du noir" de ces Bonnie and Clyde nantais (la couverture de leur revue de ce mois-ci est un aveu sinon une menace) se répand avec angoisse sur l'Ouest...
Ta Tata ne cesse de déplorer ici que le milieu est déjà malade. Cette jeunesse impétueuse et nihiliste va l'achever.

[Reçu ça] Perles


On dit souvent que ta Tata raconte n'importe quoi, mais tout de même....
Entre cet extrait de journal qui attribue la paternité de St-Vincent-de-Paul à Jean-Bernard Pouy et cette photo extraite du programme du 2e festival de Roissy-en-Brie (encore un qui sait qui il invite) attribuée à Stéfanie Delestré (alors qu'il s'agit de Mme Boisseau Germaine, horticultrice exportatrice de navets à Barcelone)... hé bien, on est gâtés.
Qui croire ?

Nostalgie de la Loupiote


Cette photo prise à Mauves-sur-Loire l'an dernier dégage une certaine nostalgie. On y retrouve des auteurs de la mythique et tôt défunte maison d'édition de La Loupiote qui fut pourtant un vivier formidable. Mais voilà, les destinées en ont décidé autrement....
Dans l'ordre de gauche à droite : Pascal Dessaint, auteur jadis prometteur, est maintenant champion de billard à Auxerre (Yonne), François Braud, l'éditeur fait désormais dans le combiné nordique (ce qui lui permet enfin d'atteindre des sommets), Jean-Hugues Oppel (à droite, le barbu qui tient son analyse d'urine) est maintenant SDF et Marc Villard fait de la politique au Vietnam.
La pépinière créative de La Loupiote était porteuse d'espoir. Mais non... : le roman noir français n'aura hélas jamais bénéficié de leur talent...

Philippe Huet pressenti pour un rôle dans un remake


Un neveu de ta Tata a réussi à se procurer ce projet d'affiche...
(Cliquer sur l'image pour agrandir)

Le salon de Penmarc'h, c'est l'Etoile Noire ?

Un neveu de ta Tata s'est aperçu en examinant ses photos que des soldats de l'Empire Galactique surveillaient le salon de Penmarc'h, lors de la dernière édition (cliquer sur l'image pour agrandir).

Mais qui sont ces gens à côté de Dugommier ?

Depuis que ta Tata a ouvert le dossier Dugommier (voir articles précédents) éminence grise de l'association 813, les témoignages et les faits étranges surgissent. Les deux dernières traces de cet individu international et interlope viennent de tomber.
Repéré récemment à Cuba... il est en effet apparu en compagnie de Didier Daeninckx (qui semble très honoré de le fréquenter -le pouvoir occulte de Dugommier doit être impressionnant) au tout récent Festival de Gaillac. Dugommier homme de réseau internationaliste révolutionnaire ? Il n'est désormais plus question d'en douter. On notera qu'il est à la gauche de Didier Daeninckx, ce qui n'est pas rien.
En revanche sur la seconde photo l'individu avec qui Dugommier se promène, moins connu, n'a pas encore été identifié. A sa tenue, il se pourrait que ce soit un poète contemporain, ou un auteur de chez P.O.L.
Dugommier non content d'infiltrer le polar français ferait-il aussi dans la littérature blanche ? L'enquête continue...


L'individu en blanc affiche en outre une ressemblance
avec un Didier Daeninckx sans moustache. Tout cela est très troublant.