[Concarneau] Hanot zamours : la tête et l'entrejambe

Pierre Hanot, auteur désormais incontournable de polars écrits avec foisonnement stylistique, tend à tester en permanence les trouvailles langagières qu’il sème ensuite tout au long de ses textes qu’à côté la jungle luxuriante est un parterre de géraniums (gérania ?). Pour son prochain opus, devant choisir entre «brouter la moquette» et «se faire une tarte aux poils», il a éprouvé ces formules, au Festival de Concarneau, sur le bon JB Pouy, toujours prêt à rendre service à un jeune auteur. On ne connaît pas encore le résultat de cette courageuse plongée dans le réel (photo CLN).

Jean-Bernard Pouy, auteur depuis trop longtemps évitable de polars écrits avec des paradigmes burlesques, continue de tester en permanence les trouvailles langagières qu’il sème ensuite tout au long de ses textes qu’à côté les jardins de Versailles ne sont que des tables de billard pelé. Pour son prochain opus, devant choisir entre «mettre la main à la pâte» et «emballer le syntagme», il a éprouvé ces formules, au Festival de Concarneau, sur le pusillanime Pierre Hanot, toujours prêt à écouter la vieille garde. On ne connaît pas encore le résultat de cette courageuse plongée dans le réel.
(A gauche, Nadine Monfils qui déplore que la nature ne l'a pas équipée de quoi lui permettre à elle aussi de jouer à "chat-bite" comme ses confrères).

[Vacances] Que font-ils cet été ?

Reçu d'un neveu de Tata cette coupure issue de Ouest-France. On y découvre que Gérard Meudal et Nadine Monfils ont repris un sympathique petit commerce apparemment abondamment fourni en alcools et charcutailles "Chez Mondal et Meufils" (cliquez sur l'image pour agrandir). La cliente à droite serait une membre du Centre Régional du Livre venue se renseigner sur cette intéressante approche de la sensibilisation des masses populaires à la littérature. A noter la promo du mois : pour l'achat de cinq boîtes de pâté, on gagne un DVD du film de Nadine Monfils et une bouteille de chouchen pour faire passer.

Reçu ça...

... de Jean-François Platet cette photo au sourire commercial pour remplacer celle de l'article précédent, qu'il "n'aime pas". Mais pourquoi s'était-il alors laissé photographier par ta Tata ?
(Il est possible toutefois que cette image suggère les effets optiques causés par l'abus de Poulpeuse...)

Réclamez Pouy en pack de six et offrez-vous l'occasion d'emm... le monde au nom de la démocratie !

Le dernier festival du Chien Jaune à Concarneau, mi-juillet dernier (*) a laissé une large place à la collection du Poulpe de chez Baleine : expo de Miles Hyman, causettes diverses, et (re)lancement d'une bière "La Poulpeuse" frappée d'une étiquette représentant Pouy surpris à la prison du comté ; bière que quelques auteurs ivrognes du polar ont dédicacé pour l'occasion. Or, le premier "tirage" de cette bière est limité à quelques centaines de bouteilles collector et sera exclusivement diffusé courant septembre à des V.I.P. et autres people polardeux triés sur le volet... Bref, Baleine se met à faire dans le non-démocratique ! Le Poulpe populaire... mon oeil puisque visiblement... ça reste entre soi !

D'ores et déjà, on peut estimer d'autant plus que les bouteilles vont devenir rapidement rares même avant la distribution V.I.P.,... puisque Jean-François Platet, éditeur de Baleine (**) prend le prétexte de l'ouverture récente de son site web pour en déboucher à tout instant avec le moindre visiteur de la rue Müller : "parce qu'il faut arroser ça".
Mardi 4 août après-midi, c'est l'écrivain et scénariste Jean-Claude Schineizer et ta Tata qui ont pu constater que "la première, ça va ; la deuxième ça commence à chauffer", dixit le Jean-Claude qui pourtant fait régulièrement des stages beer training survival game, coaché d'abondance par son inséparable ami Thierry Crifo. Et de fait, c'est qu'elle est costaud, la Poulpeuse... et cogne tôt et vite, même davantage que dans le premier chapitre de bien des Poulpe, -foi(e) de Tata. C'est du goût Pouy roots, p'têt...
Il serait vaguement question d'une commercialisation "éventuelle" de cette bière en direct chez Baleine également à compter de septembre, mais l'affaire n'est pas très claire. Les explications de Platet dès la deuxième bouteille devenant à ce sujet pour le moins sibyllines... ou gênées aux entournures. Le mieux, si vous êtes fan du Poulpe, c'est de vous manifester auprès des Editions si vous voulez vous en procurer (Ta Tata ne garantit pas la réussite...) : non seulement ça les prendra de court, mais en plus ça les forcera peut-être à ne pas se contenter de diffuser la substance poulpienne de façon élitiste (***).

(*) Ta Tata fait des pieds et des mains en ce moment pour extorquer quelques photos de ce festival ; images qu'elle a aperçues chez un de ses neveux et qui ne sont pas piquées des hannetons bretons... A suivre, bientôt sur ce blog, j'espère...
(**) Photo avec son souvenir de ses vacances en Corse ; un produit local trouvé en brocante et qui lui a quelque peu compliqué la vie au retour de l'aéroport d'Ajaccio, ameutant une section de gendarmes...
(***) Non, ce n'est pas une fausse pub que ta Tata fait là : mais ça la ferait ricaner de voir la Baleine se reconvertir en Vins du Postillon, embarrassée par les commandes... Ce n'est pas le tout d'avoir la mitraillette révolutionnaire, faut penser aussi au peuple, non ? (Et comme les Dieux, il a soif).