Le dernier festival du Chien Jaune à Concarneau, mi-juillet dernier (*) a laissé une large place à la collection du Poulpe de chez Baleine : expo de Miles Hyman, causettes diverses, et (re)lancement d'une bière "La Poulpeuse" frappée d'une étiquette représentant Pouy surpris à la prison du comté ; bière que quelques auteurs ivrognes du polar ont dédicacé pour l'occasion. Or, le premier "tirage" de cette bière est limité à quelques centaines de bouteilles collector et sera exclusivement diffusé courant septembre à des V.I.P. et autres people polardeux triés sur le volet... Bref, Baleine se met à faire dans le non-démocratique ! Le Poulpe populaire... mon oeil puisque visiblement... ça reste entre soi !
D'ores et déjà, on peut estimer d'autant plus que les bouteilles vont devenir rapidement rares même avant la distribution V.I.P.,... puisque Jean-François Platet, éditeur de Baleine (**) prend le prétexte de l'ouverture récente de son site web pour en déboucher à tout instant avec le moindre visiteur de la rue Müller : "parce qu'il faut arroser ça".
Mardi 4 août après-midi, c'est l'écrivain et scénariste Jean-Claude Schineizer et ta Tata qui ont pu constater que "la première, ça va ; la deuxième ça commence à chauffer", dixit le Jean-Claude qui pourtant fait régulièrement des stages beer training survival game, coaché d'abondance par son inséparable ami Thierry Crifo. Et de fait, c'est qu'elle est costaud, la Poulpeuse... et cogne tôt et vite, même davantage que dans le premier chapitre de bien des Poulpe, -foi(e) de Tata. C'est du goût Pouy roots, p'têt...
Il serait vaguement question d'une commercialisation "éventuelle" de cette bière en direct chez Baleine également à compter de septembre, mais l'affaire n'est pas très claire. Les explications de Platet dès la deuxième bouteille devenant à ce sujet pour le moins sibyllines... ou gênées aux entournures. Le mieux, si vous êtes fan du Poulpe, c'est de vous manifester auprès des Editions si vous voulez vous en procurer (Ta Tata ne garantit pas la réussite...) : non seulement ça les prendra de court, mais en plus ça les forcera peut-être à ne pas se contenter de diffuser la substance poulpienne de façon élitiste (***).
(*) Ta Tata fait des pieds et des mains en ce moment pour extorquer quelques photos de ce festival ; images qu'elle a aperçues chez un de ses neveux et qui ne sont pas piquées des hannetons bretons... A suivre, bientôt sur ce blog, j'espère...
(**) Photo avec son souvenir de ses vacances en Corse ; un produit local trouvé en brocante et qui lui a quelque peu compliqué la vie au retour de l'aéroport d'Ajaccio, ameutant une section de gendarmes...
(***) Non, ce n'est pas une fausse pub que ta Tata fait là : mais ça la ferait ricaner de voir la Baleine se reconvertir en Vins du Postillon, embarrassée par les commandes... Ce n'est pas le tout d'avoir la mitraillette révolutionnaire, faut penser aussi au peuple, non ? (Et comme les Dieux, il a soif).
1 commentaire:
Je m’arrête très souvent sur votre site que j’apprécie beaucoup, cela me permet de m’évader et de penser à autres choses....Que du bonheur !! Merci .
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