Ta Tata prête pour la plage grâce à Hubert Artus

Bon, ta Tata va se faire un ennemi juré, mais tant pis : c'est plus fort qu'elle...
Alors voilà : et si nous parlions d'Hubert Artus ? Ça fait des années que ta Tata entend tout le monde s'en plaindre : il ne serait plus comme ceci, il ne serait plus comme cela. Il ferait ci, il fait ça. Il draguerait "la blanche", servirait "la soupe à ceux qui bénéficient déjà de moult pubs", il ne serait "plus tant que ça dans le polar", et autres noms d'oiseaux, etc. Et puis surtout, on lui reprocherait d'être aussi rasoir dans ses articles que lorsqu'il anime un débat.
Alors deux choses, tout de même, par précaution :
1- Tout le monde dit ça (il y a du vrai et du faux), mais absolument tout le monde va à la soupe quand même et lui fait de grands sourires. Parce que des critiques polars il n'y en a pas tant que ça. Et puis, c'est comme ça les petits milieux : on dézingue par derrière. Alors, faut voir...
2- Ta Tata n'en lit pas tant que ça des types qui relaient le cas Battisti systématiquement. Et ça, respect.

Reste l'argument "rasoir"... Là, ta Tata s'avoue être troublée. Elle connaît l'hallucinante puissance de Google... et comment les ordinateurs dans la Silicon Valley savent quelle pub envoyer en fonction de quel article... Cliquez mes nièces et neveux sur l'image ci-dessous pour l'agrandir... et regardez quelle pub le service de Google a sciemment estimé qu'il fallait balancer (en plus de celle sur les romans policiers ou les voyages because le thème de la "frontière" cette année à Frontignan) pour coller au plus près de l'article... Un service PLUS FORT ENCORE, PLUS RADICAL, qu'un article d'Hubert Artus !
Troublant non ?

[SCOOP] Cet été danserez-vous la Crifada ?

Fort de ses succès récents dans le monde de la mode, Thierry Crifo a révélé, jeudi 18 juin, lors d'un pot donné par les Editions du Passage, sa nouvelle innovation : il lance la danse de l'été 2009... La Crifada !
Devant ta Tata et son ami de toujours Jean-Claude Schineizer, Thierry Crifo accepté de dévoiler les pas de cette nouvelle et étonnante "danse polar", qui, il l'espère, va déferler dans tous les night-clubs juillettistes et aoûtiens.
"J'ai eu l'idée de cette danse, que je vais tenter de lancer en partenariat avec TF1 et une marque de boisson à base de raisin, en voyant valser tant d'auteurs ces derniers temps dans les catalogues d'éditeurs à cause de la crise. Je me suis dit : mon Cricri (*) t'as une idée là, c'est carrément énorme. Aussitôt dit, aussitôt fait : j'ai créé les mouvements les plus caliente possibles, et ce, toujours en accord avec ma littérature préférée... d'où l'accessoire consistant en un sac en papier kraft contenant un manuscrit refusé (**). Bien sûr c'est très signifiant et un peu spécial, mais quand on voit l'aura dont bénéficient les écrivains dans ce pays, rien ne nous dit que les gens ne vont pas s'offrir avec la Crifada sur les plages... la sensation grisante de vivre quelques instants comme un artiste !"
Ta Tata te livre en exclusivité ci-dessous le déroulé d'une figure complète de La Crifada. Chacun pourra se préparer d'ici juillet (il ne nous reste qu'un mois) pour être au top de la branchitude dans les stations balnéaires ! Thierry Crifo affirme avec modestie : "Si ça rend les gens heureux... Pourquoi se le refuser ? Sais-tu ma Tata : j'ai toujours rêvé d'être président du comité des fêtes".
(*) Thierry Crifo s'appelle "Mon Cricri" lorsqu'il se parle à lui-même
(**) Cela peut être le manuscrit d'un autre. Ça ne manque pas. Faites jouer vos réseaux.






Mot d'ordre : Le Bard t'abats !

Le PAN ! (Plus d’Auteurs Noirs !), dangereuse fraction radicale du MODEN (Mouvement Organique pour la Destruction et l’Eradication du Noir), a encore frappé. Après Dominique Manotti, Jean-Hugues Oppel, Thierry Jonquet et Jean-Bernard Pouy, c’est au tour de Patrick Bard d’avoir été frappé par ce que le PAN ! a encore fait passer pour un « accident ». Son scooter, sur lequel il voguait paisiblement, a été sauvagement percuté par une bagnole. Plus de peur que de mal, quelques bobos, de légers traumatismes et le 2 roues chez le réparateur pendant quinze jours.
Ta Tata, qui en a marre des agissements aveugles et cyniques de cette clique irresponsable de spadassins (sans doute) à la solde de la littérature transparente, va sérieusement se mettre à enquêter en activant ses réseaux. Que les tueurs du PAN ! se méfient. Ça va leur retomber en plein dans la tronche. La riposte peut être terrible, voire gavaldisante.

Photo : Patrick Bard a depuis adapté son scooter de façon à ce qu'on puisse lui couper la route sans aucun risque.

Oppel : à fond la forme !

Jean-Hugues Oppel va mieux et on s'en réjouira ! Ta Tata a pu le constater mardi 16 juin in the heat of the night, lors de la fête organisée par Les Contrebandiers Editeurs pour la sortie du 4e numéro de la revue de folies littéraires, Teckel... Mais c'est un Oppel qui nous revient quelque peu changé...
"Après mon accident à Orléans (*) en allant voir le concert de Status Quo, j'ai fait un véritable travail d'introspection. Le métal, j'ai failli resté coincé dedans. Du coup, je n'écoute plus que du heavy folk vendéen au fifre... Une nouvelle passion qui va bien avec mon traitement au muscadet par voie orale" (voir photo). Autre révélation étonnante : son engagement pour la pratique de la bicyclette de location : "J'ai en effet accepté d'être le mannequin officiel pour la promotion du Vélib'. C'est mon côté motard repenti. Et puis au moins si Miroslav se repointe, avec un vélo fichu comme ça, nous serons cette fois à armes égales".
Quoiqu'il en soit, le retour de Jean-Hugues aux affaires, littéraires ou non, est une bonne nouvelle et tant pis si certains fâcheux trouvent qu'Oppel, c'est la barbe. Ta Tata, elle, le trouve au poil.

(*) Un certain Miroslav, travailleur de l'Est (dont on savait qu'il faut se méfier depuis la libéralisation du marché européen) au volant de son 3455 tonnes en percutant la voiture d'Oppel par derrière a diminué le taux d'occupation de la chaussée par celle-ci d'environ 75%. Jean-Hugues était plié entre la boîte à gants et le petit sapin parfumé à l'anis. Cette capacité à mettre tant de volume dans si peu d'espace est d'ailleurs en cours d'homologation au Guiness Book.

Jeanne Desaubry, ça arrache


Les Habits Noirs marquent des points, au moins autant que les écolos. Lors de l’expo organisée par leur soin, ils ont eu la surprise de la visite inopinée de Claude Allègre, qui s’est mis à draguer à mort Jeanne Desaubry, auteur(e) polar bien connue, qui en a profité, elle, pour vanner par fruits interposés, imposant un métalangage des plus infratextes.
En effet, que voulait-elle exprimer en agitant ces petites bouboules de muscat ?
Ta Tata s’interroge. Était-ce une allusion à son voisin (d’ailleurs un peu vexé) ? Ou bien tout simplement pour rappeler que ce n’est pas encore la saison du raisin ?

Ta Tata : ratatata, ratatatatata, ratatatata !

• Désoeuvré. Picouly chômedu va-t-il se remettre au polar ? > ici.

• Comme aux Européennes. Vous avez jusqu'au 17 juin pour vous abstenir de voter à ce truc-là, Thrillermania. Parce que du thriller lavasse, on n'en manque pas et c'est bien le problème, ma bonne dame.

Pointilleux. Hervé Doa, qui s'énervait jadis contre Chronic'art qui aurait sorti une de ses phrases de son contexte (chez feu Tutu Reporter), cause à la presse et ensuite rectifie sur son blog. C'est assez fastidieux comme démarche, mais il peut y avoir, il est vrai, des ambiguités, notamment politiques, à dissiper. Doa fait partie de cette génération qui ne veut surtout pas être classée de droite, mais surtout pas de gauche, faudrait pas déconner quand même. Certes, Desproges disait qu'être de droite ou de gauche, c'est dans chaque cas être hémiplégique : on ne peut donc reprocher à Doa de surveiller sa santé. Et puis, il y a toujours des fouille-merde comme ta Tata qui lisent les articles et après qui se mettent à baver par goût de la provoc. C'est d'un pénible. Avec l'expérience, Doa apprendra qu'on n'est jamais satisfait de la façon dont la presse retranscrit les propos. C'est ça, s'exposer, être un personnage public. C'est du collatéral. L'important aujourd'hui c'est qu'on parle de soi, pas forcément qu'on en parle bien (et même Tata, du coup participe du buzz). Dantec avant son a-encéphalite fut grand maître en matière d'ordonnancement du bruit médiatique (ça s'est calmé : vous avez entendu parler de son dernier au fait?).
Ca viendra, petit scarabée : les rapports avec la presse c'est exactement la métaphore de la pratique à problème qu'à connu Carradine dans ses derniers instants. Remarque : on peut toujours refuser de répondre aux journalistes. Mais ça confine au choix de vie. Cela étant le Doa n'est pourtant pas dupe du tout du cirque. Il va finir par se politiser ou quoi ?

Foutaises. Le dossier de Lire sur le polar, c'est à 80 % du n'importe quoi. Un ou une journaliste qui s'est fait tanner par quelques attachées de presse, regroupe par ignorance les quelques bouquins du moment et en tire un vague angle genre mouvement littéraire ou tendance forte et plaque un terme là-dessus en espérant que ça fasse florès. Méthode classique. Ca fonctionne pareil en presse littéraire que les dossiers genre Nouvel Obs : "Darwin et l'Islam : le mal du dos des salaires des fonctionnaires du prix de l'immobilier à Paris des hôpitaux classés des francs-maçons du sexe". On se marre. Bullshit absolue.

• Rien à voir avec le polar, mais le catalogue des sorties de l'été (mai juin juillet) de J'ai Lu comporte sauf erreur 4 livres écrits par un même auteur, dans 4 genres différents, sous 3 pseudos et un sous son propre nom. Avis aux auteurs : l'édition ne fait vraiment plus que du produit. Sinon, on y découvre qu'Eric Zemmour a écrit un polar. Ta Tata a envie de le lire rien que pour y traquer le micro dérapage en se mettant dans un état d'esprit façon sorcière de Salem. Mais bon, on s'en fout après tout : ce type est comme Naulleau, un pantin hallucinogène pour faire illusion et diversion chez les masses.

• Deillontologie. Ta Tata parfois apprend de ces trucs sur certains -trucs qui les démasquent tant ils sont signifiants- et ça la démange de balancer pour mettre le bazar et rigoler un peu... Mais bon, c'est de la vie privée ou alors ça va finir en bain de sang cette plaisanterie...

• Vrai-faux. Encore un Poulpe sauvage.

• Harakiri. Jean-Jacques Reboux va expliquer à Eaubonne pourquoi il faut en finir avec la littérature policière.

• Contresens ? Dans le métro parisien, il y avait des affiches pour le dernier Maxime Chattam. Le slogan était, si ta Tata se souviens bien : "Le pire est encore à venir". En revanche, bizarrement, il n'y avait pas la date de publication du livre en question.

• Gesticulations. Jérôme Leroy avait un jour tapé sur Vargas et on en avait fait grand cas dans le marigot. Bon, on a le droit de dire ce qu'on pense, et c'est bien de s'y prêter surtout quand c'est argumenté et fournit des éléments de réflexion à partager. Il remet ça, mais ça commence à confiner un peu au n'importe quoi confusionniste. Fais gaffe Jérôme, des mal comprenants vont t'accuser comme ta Tata de faire de la captation de notoriété.

Qui était l'invité mystère du dernier salon de Penmarc'h ?


Après une intense vérification, aucun auteur (même local) invité au salon de Penmarc’h (week-end de Pentecôte 2009) ne se prénomme Jacky. Après vérification sur place, aucun (merveilleux) bénévole ne se prénomme ou surnomme L’Andouille. Alors ta Tata se perd en conjonctures, conjectures et conjonctivites. Un tel rapprochement ne peut être hasardeux. Il y a, en tant que de besoin et quoiqu’il en soit, un sens, quelque part, qu’il soit syntagmatique ou paradigmatique. Aux nièces et neveux de le trouver…