• Comme aux Européennes. Vous avez jusqu'au 17 juin pour vous abstenir de voter à ce truc-là, Thrillermania. Parce que du thriller lavasse, on n'en manque pas et c'est bien le problème, ma bonne dame.
• Pointilleux. Hervé Doa, qui s'énervait jadis contre Chronic'art qui aurait sorti une de ses phrases de son contexte (chez feu Tutu Reporter), cause à la presse et ensuite rectifie sur son blog. C'est assez fastidieux comme démarche, mais il peut y avoir, il est vrai, des ambiguités, notamment politiques, à dissiper. Doa fait partie de cette génération qui ne veut surtout pas être classée de droite, mais surtout pas de gauche, faudrait pas déconner quand même. Certes, Desproges disait qu'être de droite ou de gauche, c'est dans chaque cas être hémiplégique : on ne peut donc reprocher à Doa de surveiller sa santé. Et puis, il y a toujours des fouille-merde comme ta Tata qui lisent les articles et après qui se mettent à baver par goût de la provoc. C'est d'un pénible. Avec l'expérience, Doa apprendra qu'on n'est jamais satisfait de la façon dont la presse retranscrit les propos. C'est ça, s'exposer, être un personnage public. C'est du collatéral. L'important aujourd'hui c'est qu'on parle de soi, pas forcément qu'on en parle bien (et même Tata, du coup participe du buzz). Dantec avant son a-encéphalite fut grand maître en matière d'ordonnancement du bruit médiatique (ça s'est calmé : vous avez entendu parler de son dernier au fait?).
Ca viendra, petit scarabée : les rapports avec la presse c'est exactement la métaphore de la pratique à problème qu'à connu Carradine dans ses derniers instants. Remarque : on peut toujours refuser de répondre aux journalistes. Mais ça confine au choix de vie. Cela étant le Doa n'est pourtant pas dupe du tout du cirque. Il va finir par se politiser ou quoi ?
• Foutaises. Le dossier de Lire sur le polar, c'est à 80 % du n'importe quoi. Un ou une journaliste qui s'est fait tanner par quelques attachées de presse, regroupe par ignorance les quelques bouquins du moment et en tire un vague angle genre mouvement littéraire ou tendance forte et plaque un terme là-dessus en espérant que ça fasse florès. Méthode classique. Ca fonctionne pareil en presse littéraire que les dossiers genre Nouvel Obs : "Darwin et l'Islam : le mal du dos des salaires des fonctionnaires du prix de l'immobilier à Paris des hôpitaux classés des francs-maçons du sexe". On se marre. Bullshit absolue.
• Rien à voir avec le polar, mais le catalogue des sorties de l'été (mai juin juillet) de J'ai Lu comporte sauf erreur 4 livres écrits par un même auteur, dans 4 genres différents, sous 3 pseudos et un sous son propre nom. Avis aux auteurs : l'édition ne fait vraiment plus que du produit. Sinon, on y découvre qu'Eric Zemmour a écrit un polar. Ta Tata a envie de le lire rien que pour y traquer le micro dérapage en se mettant dans un état d'esprit façon sorcière de Salem. Mais bon, on s'en fout après tout : ce type est comme Naulleau, un pantin hallucinogène pour faire illusion et diversion chez les masses.
• Deillontologie. Ta Tata parfois apprend de ces trucs sur certains -trucs qui les démasquent tant ils sont signifiants- et ça la démange de balancer pour mettre le bazar et rigoler un peu... Mais bon, c'est de la vie privée ou alors ça va finir en bain de sang cette plaisanterie...
• Vrai-faux. Encore un Poulpe sauvage.
• Harakiri. Jean-Jacques Reboux va expliquer à Eaubonne pourquoi il faut en finir avec la littérature policière.
• Contresens ? Dans le métro parisien, il y avait des affiches pour le dernier Maxime Chattam. Le slogan était, si ta Tata se souviens bien : "Le pire est encore à venir". En revanche, bizarrement, il n'y avait pas la date de publication du livre en question.
• Gesticulations. Jérôme Leroy avait un jour tapé sur Vargas et on en avait fait grand cas dans le marigot. Bon, on a le droit de dire ce qu'on pense, et c'est bien de s'y prêter surtout quand c'est argumenté et fournit des éléments de réflexion à partager. Il remet ça, mais ça commence à confiner un peu au n'importe quoi confusionniste. Fais gaffe Jérôme, des mal comprenants vont t'accuser comme ta Tata de faire de la captation de notoriété.
1 commentaire:
Je me suis juste étonné que sa Sainteté Fred Vargas, décidément inattaquable, n'ait pas mis sa notoriété, ne serait-ce que le temps d'un article, au service de Julien Coupat qui somme toute était victime du même arbitraire.
Serge Quadruppani n'a pas eu ces scrupules de vierge effarouchée. mais peut-être est-il encore trop soufré de prononcer le non et le nom de Serge dans le royaume bisounoursien des trop sympas du paulard.`
Je t'embrasse quand même ma tata.
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