L'écrivain Jean-Paul Jody qui déjà se prend de plus en plus pour Clint Eastwood (comme on peut le voir sur 14 photographies du site K-Libre) a décidé de se mettre résolument au hip-hop à l'occasion d'une soirée slam au Downtown Café dans le 11e à Paris (lors de laquelle on a pu croiser entre autres DOA, Caryl Ferey et Hervé Mestron...), lors de laquelle Francis Mizio et Lalie Walker se sont illustrés et ont obtenu un succès que l'on qualifiera "d'estime", davantage pour dans leur volonté, via Les Habits Noirs, de lancer des ponts entre le roman noir et d'autres disciplines, sinon d'investir ce lieu dans l'espoir qu'il devienne un repère de polardeux comme jadis, le café le Dalhia Noir à Paris Bastille (ils vont remettre ça, le slam de bricolage, le 18 février au même endroit, -et espérons que cette fois viendront de vrais slammeurs...).
Quant au Jody, qui exécute sur la photo une figue de smurff dit "de comptoir" (il s'agirait en argot new yorkais afro américain d'un "DA DOUBLE BACK QUICKLY", soit un "another double for the road"), mais ta Tata se demande si ces gesticulations sont vraiment bonnes pour éliminer les "chères toxines" dont il parle dans son dernier roman anti industrie pharmaceutique au Seuil. En tout cas, il semblerait que la littérature finit un jour où l'autre par donner des courbatures. Et pas qu'aux éditeurs charriant leurs cartons d'invendus à la fin de mois de crise...
1 commentaire:
Très bon article, comme toujours. Il a le mérite de susciter le commentaire .
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