Oui, en effet, il se passe des choses dans la « Polardie ». La preuve, le week-end dernier, à Gaillac. Rappelons-le, cette excellente sauterie n’est pas un Festival Polar, mais un Salon du Livre, c’est-à-dire qu’il y a plein d’écrivains (et cette année, du monde entier), DONT quelques auteurs de notre littérature préférée (Mouloud Akkouche, Reboux, Dounovetz, Obione, Pouy, etc… plus des jeunes qui montent qui montent). Résultat des agapes : apparemment, il n’y a que ces derniers qui signent des bouquins. Douce et patiente revanche.
Mais l’essentiel de l’action des organisateurs, dont le gouleyant Pascal Polisset aka Dugommier) réside en un but moins noble bien qu’avoué : prouver que le vin local est un bon vin. Bon courage. À l’inauguration, déjà, pour nous sevrer, il n’y avait que du cidre, bibine entre toutes. Le pinard est arrivé ensuite, bien après. Alors, il a coulé à flots. Les auteurs sont même repartis avec un paquet cadeau de trois boutanches qu’ils ont dû abandonner aux vigiles de l’aéroport, ce genre de dynamite étant interdite en cabine. Mais les vrais amateurs se méfiaient. À preuve (), notre ivrogne en chef, JB Pouy, immortalisé au moment du premier verre de rouge. Derrière lui, le Polisset avoue que c’est quand même une bonne blague. On rit aussi.
Sur cette photo, prise dans une vedette de riches sur le lac d’Annecy (voir Tata ancienne), nous avons la preuve que Laurence Biberfeld, alias Geronimo, ne crache pas sur le luxe, dès qu’elle peut sortir de son trou à rats de simili Province, habillée comme une pauvresse à qui on filerait son propre chapeau. À côté d’elle, c’est, bien sûr, JB Pouy, qui malgré sa dentition de plus en plus problématique, prouve depuis longtemps que, lui, il bouffe à tous les râteliers.
2 commentaires:
Outrage, attentat, ce n'était pas du cidre mais selon les dires des personnes qui délivraient ce breuvage innommable en terres pinardières, écoutez bien : "Du vin de pomme !" (sic), j'en fus sur le cul recta ! Parole de normand ! Vingt guieux, ils savent pratiquer le "teasing" ces hôtes charmants, car le vin servi ultérieurement fut divin, du vin de raisin, scrogneugneu !
Cette photo de J.-B. Pouy lorgnant sur le verre de rouge illustre parfaitement le fait que le cépage typique de Gaillac s'appelle le... « Loin de l'oeil » !
Christian
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