L'obsession de Jean-Bernard Pouy pour les lapins est sortie du champ confidentiel depuis quelques semaines pour être aujourd'hui, hélas, largement reconnue. Ceux qui hier en parlaient à voix basse ne se cachent plus, tant il est devenu difficile de maintenir le secret sur cet étrange syndrome qui a gagné l'auteur de polar, éleveur de lapins contrarié dès son plus jeune âge dans ses vocation et aspirations.
Ta Tata qui était au courant -mais comme ce n'est pas ici le genre de balancer tout et n'importe quoi- restait discrète, mais dès lors que l'affaire est devenue publique, il est de son devoir d'en faire état. L'information et la démocratie sont à ce prix.
Les faits :
Il y a environ huit-dix mois, Jean-Bernard Pouy a carrément lâché les vannes qu'il contenait depuis des décennies côté lapins en entendant une blague concernant ces animaux ; blague qu'il s'est mise à considérer "comme la plus drôle du monde, même bien davantage que celle du nain qui se déguise en pompe à essence". Depuis, il s'est mis à la raconter absolument partout. Pis : pris par une peur panique que d'autres la racontent avant lui, il s'arrange pour pouvoir la placer à tous moments, aussitôt que possible. D'après une étude américaine récente, on chiffrerait à près de 7 millions, le nombre de personnes ayant entendu la blague des lapins de la bouche même de Jean-Bernard Pouy (et il veut désormais la faire traduire en 27 langues).
Le constat...
Un témoignage vidéo édifiant vient d'être mis en ligne par l'équipe du festival "Un aller retour dans le noir" de Pau. Sur la 2e vidéo qui narre le déroulement du festival, tout à la fin, on voit Jean-Bernard pour raconter sa blague sur les lapins, durant le générique de fin (allez directement à 4 min 31 sec).
Les organisateurs du festival, le réalisateur de ce film (*) auraient subi des pressions en ce sens venue de notre désormais inquiétant monomaniaque national...
(*) film excellent au demeurant et à voir dans son intégralité. Par ailleurs, il est bourré de surprises, car on y voit entre autres Marc Villard dans un funiculaire lancé à 1,8 à l'heure sans ceinture de sécurité ni cellule de soutien psychologique.
1 commentaire:
Merci pour cet article qui contient plein de bons conseils. C’est quelque chose que j’avais du mal a comprendre auparavant.
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