Les débats ont été riches à nourris dans le superbe cadre de la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon, ces 4 et 5 octobre derniers. Terminée l'époque où les auteurs passaient leur temps à picoler en râlant sur ces "escrocs d'éditeurs" et à se demander quand "le chèque parti ce matin" allait arriver ou autres préoccupations du genre "on bouffe où ?" et "y'a des bars ouverts jusqu'à quelle heure ?" : ce 4e festival du polar méditerranéen fut l'occasion de réflexions et d'échanges nourris, témoignant que notre littérature préférée est résolue à évoluer et que ses acteurs sont plus motivés que jamais pour aborder le XXIe siècle.
Hubert Prolongeau, auteur de polars et autres romans historiques, grand cinéphile (il a séché même Thierry Crifo et Jean-Claude Schineizer lors d'un quizz amical entre eux sur une question pointue : "Qui était responsable du seau et des éponges sur les tournages de Bénazéraf?"), journaliste culturel et animateur de débats, a soulevé un point qui a suscité beaucoup de passions : "comment faire péter les codes du polar hard boiled" ? Sa réponse n'est pas dénuée d'intérêt :
"Prenons un exemple : les détectives sont à chapeau, et les femmes fatales en bas résilles. Faire de l'ouverture, user de créativité, faire de la transversalité, consisterait à mixer les codes. Il est grand temps. Par exemple : imposer dans les romans des chapeaux à résilles". Aussi, engagé fortement dans cette démarche et par souci de démonstration, il s'en est collé aussitôt un sur le crâne.
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