Le suber héros du bolar brançais est grabement enrhubé

Un neveu de ta Tata qui déclare avoir "bouffé des Apéricube tous le mois de janvier pour compléter la collection des Pouy de Tata" (en vain, il a vomi) a extorqué à un de ses amis cette photographie prise dans les Pyrénées et qui confirme la rumeur selon laquelle Pouy aurait eu de nombreuses vies occultes par le passé... dont celle de super héros résistant passeur de Républicains à la frontière, durant la guerre d'Espagne. 
Médaillé de l'ordre de la "Tome de chèvre anti-franquiste" lors d'une cérémonie commémorant (enfin!) ses hauts faits d'armes ces jours derniers, Pouy se serait présenté dans sa tenue d'alors (une cape et des collants légers). Hélas, coup de froid, rhume de cerveau...  et ainsi s'explique l'erreur de l'artisan qui a confectionné cette plaque après avoir discuté devant un grog avec Jibé.

(Si vous avez une interrogation quelconque, demandez à Tata : elle peut tout vous expliquer). 

Apparition d'un inquiétant mouvement sectaire dans le polar français

Un neveu de ta Tata ayant ses entrées au RG lui a récupéré ce document inquiétant qui appuie des rumeurs alimentées depuis longtemps, sinon confirmées par des agissements récents : un mouvement sectaire s'étend dans le polar français consacrée à l'adoration... du train !  A sa tête un trio diabolique, Jean-Hugues "marre qu'on me prenne pour une marque de transport individuel" Oppel, Claude "cégète cheminot" Mesplède et le gourou illuminé au gaz Jean-Bernard Pouy, surnommé (forcément) El Loco, dont l'atavisme ferroviaire est bien connu. 
Si deux seulement peuvent prétendre à des tarifs préférentiels lors de leurs nombreuses pérégrinations hexagonales, on peut s'interroger sur ce qui les prend... Radicalisme ? Le mouvement se serait fédéré autour de leurs projets respectifs : Oppel, plus que jamais à vapeur qu'à voile, voudrait réussir une grille de mots croisés géante qui comprendrait toutes les gares françaises (avec le minimum de cases noires et sans acronymes bouche-trou), Mesplède envisage de publier un "dictionnaire mondial des chefs de gare cocus" (il aurait des difficultés pour trouver un éditeur sur ce créneau très spécifique) quant à Pouy (qui réalise régulièrement des apparitions en gare de Rosporden), il serait question "pour le polar français, enfin d'être dans le train de la modernité et de saluer par la syngtame et la catéchrèse quand ça arrive à l'heure et part au bon moment".
Il serait questions de "mess noir" aux buffets de gares et autres cérémonies avec incantations et fétiches en bois (photo) listant, en une litanie hypnotique façon boogie-woogie lent, les passages-à-niveau encore tenus par les rares garde-barrières encore existants. Pouy, que l'on dit de plus en plus fasciné par le chaos entropique de notre époque, militerait par ailleurs pour un "rétablissement du ticket de quai", au prétexte que ce serait aujourd'hui "le seul document qui garantisse que le quai sera bien là, à l'heure et au bon endroit. "
En tout cas, c'est pas le genre sales djeunes à démonter les caténaires, eux au moins...

Conséquences du Paris-Dakar délocalisé

La tata pensait être très loin des préoccupations mimilesques et blaireautiques et notamment de la délocalisation du Paris-Dakar dans la pampa argentine. Elle espérait même que certains gauchos, énervés par les vroum vroum de ces forcenés bagnolistiques et motolâtres, se livrent à quelques exactions, à coups de churrasco et de bols à maté, afin de gommer le sourire de ces conquistadors modernes dans du froissement de tôle à répétition. Eh bien, c’est raté. Un de nos neveux, parti là-bas, sur les rives portègnes du Rio de la Plata, nous a envoyés quelques instantanés, dont celui ci-dessus, saisissant au débotté le départ de la course, et surtout celui de Fred Vargas, confiante, winner, conquérante sûre sur sa Cavallo 750 cm3. Nous suivrons chaque jour le résultat des étapes pour savoir si notre concurrente préférée titille efficacement le chronomètre.