Inauguration du salon du livre de paris : le debriefing deTata (1)

Il y a des années comme ça lors de la grand messe alcoolisée de ce flagorneur bal des vanités qu'est l'inauguration du salon du livre se créent des "spots" inattendus plus sympas que d'autres. Ne demande pas à ta Tata comment ça s'est fait, mais hier soir l'endroit où il fallait être était le stand les Editions du Passage. Un stand qui fut bourré (lui aussi) de polardeux et où l'ambiance était bien plus conviviale et moins prout-prout que Gallimarivages par exemple. Alors merci aux Editions du Passage qui ont gentiment arrosé les auteurs (de passage). Et puis bon, c'est un peu Thilliez qui rinçait, alors on a remis ça plusieurs fois car il y a de la marge (bénéficiaire).
Signalons que la fauche devient de plus en plus importante dans le salon (les services de sécurité étaient débordés) et une des premières victimes a été Thierry Crifo qui s'est fait piquer le pied de son verre : "Jadis, c'était mes bouquins qu'on me volait, dit-il philosophe, les temps changent. Les gens ne lisent plus. Mais que vont-ils faire de mon pied ? Où vont-ils le mettre ?" Un fait mineur estimera-t-on... mais à tort : en effet, Thierry contraint de garder son verre à la main puisqu'il ne pouvait le poser a donc été resservi plusieurs fois, malgré lui... ce qui n'est pas sans conséquence sur sa production littéraire le lendemain -et forcément, engage l'avenir, une vie, une carrière, une oeuvre (*).

Autre fait étonnant, c'est l'impact de ce qu'écrivent les auteurs sur eux-mêmes. Depuis que Laurent Martin a publié un Poulpe qui se déroule dans un monastère ("Certains l'aiment clos" Baleine) il se livre à de soudaines méditations express comme on peut le constater sur cette image, sous le regard effaré de Crifo (en train de percevoir une odeur de sainteteté) et qui du coup regrettait d'être venu sans sa tapette à mystiques.

Enfin, Maïté Bernard (ici avec Lalie Walker) a fait un passage si rapide aux Editions du même nom que l'appareil a eu du mal à la fixer. Tata l'attrapera une autre fois.

(*) En cliquant sur l'image on voit qu'il porte sous le manteau, au poignet un bracelet "RTL" (?!). Les temps sont-ils si durs que les auteurs seraient désormais sponsorisés comme les cyclistes ? Crifo va-t-il tomber aussi au dépistage ?

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