[SCOOP] le message de la photo de Pouy enfin décrypté

Ta Tata se doutait bien qu'il y avait quelque chose qui se tramait depuis qu'inexplicablement Jean-Bernard Pouy inonde le milieu polar de cette photo signée au dos des mots "moi, en Jean B." et non pas "JiBé" comme il a coutume de le faire... Que voulait-il nous dire ? Tous ont essayé de percer le sens de cet acte... En vain, semblerait-il. Même les meilleurs limiers amateurs de chambres closes et autres romans à indices (qui grouillent au sein d'une association fameuse pour en receler des tripotées) ont calé. Quelques-uns, dont nous tairons les noms pour ne pas ternir leur réputation, ont donc fait appel à ta Tata... qui a été navrée de constater qu'une énigme aussi simple n'aurait pas dû mettre tant de monde en émoi !
Voici ma réponse : 
On constatera que Pouy affiche une nouvelle coupe de cheveux néo-romantique, genre "prétendant à la Coupole avec emportements lyriques hexasyllabiques"... Laquelle, somme toute, ne fait qu'enfin officialiser son naturel penchant pour la littérature "classique-pompier". N'est-il pas après tout l'auteur de "On a brûlé une sainte", titre qui annonçait tôt une dérive à la Troyat... (Qui l'a vu à sa publication ?). Enfin, son écharpe de jeune Werther (rouge et noire, une ironie sur ses dernières nostalgies ?) est un second signe fort. 
Reste l'oiseau à décrypter, et le rébus sera complet : or c'est une... corneille (corvus ossifragus). 
Ma théorie est que Pouy sur cette photographie nous fait, mine de rien, un terrible coming out. Cette image n'est pas moins que son annonce de virage en... littérature blanche et compassée ! Après avoir milité des décennies pour le roman noir, forcément, il ne pouvait pas le claironner frontalement. 
Et le "Jean B." au dos de la photo  ? Cela nous donnerait : Jean B. Corneille...  CQFD : Pouy s'annonce comme être le nouveau Corneille, celui qui va en Jean B Corneille ! 
Hé ben, le délire est complet ; ça promet...

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Mais enfin, tata, tu me décevrais presque : JiBé est plus compliqué que ça.
Nul n'ignore depuis Pierre Louÿs (et Dominique Labbé) que c'est Corneille qui a écrit les pièces de Molière : « Jean B. » c'est Jean Baptiste, le prénom de Poquelin (J. B. P.) !
JiBé se prend pour Molière, en fait.
Des indices ?
Un spécialiste du calembour et du jeu de mots posant devant une façade à l'assaut de laquelle monte du lierre : mots-lierre, bien sûr.
A quoi ce titre "Les Roubignoles du destin" faisait-il allusion, sinon aux "Précieuses ridicules" ?
Comment s'appelait la pièce écrite il y a 15 ans pour le Festival du Crime de Saint-Nazaire ? "La mise en tropes".
Et il est si fort, ce JBP-là, que tu as été inconsciemment poussé à publier ton article le 17 février, jour du 336e anniversaire de la mort de Molière et que je te réponds le 21, 336e anniversaire de son enterrement...

Anonyme a dit…

Il est fort ce Jibé : en une photo il remet donc à feu et à sang le pays à peine remis de cette récurrente polémique séculaire sur Corneille et Molière...
Respect ! Quel art de la zizanie !

susane a dit…

Votre travail m’a beaucoup surpris car ça fait longtemps que je n’ai pas trouvé comme ce magnifique partage.

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